Quels sont les deux principaux types de musulmans ?

Dans cet article, nous allons explorer la riche diversité de l’Islam. Nous nous concentrerons sur les deux branches principales : le sunnisme et le chiisme. Ces courants représentent les fondements de la foi pour plus de 1,6 milliard d’individus à travers le globe. Le sunnisme rassemble 87 à 90 % des croyants et est structuré autour de quatre écoles juridiques.

Quant au chiisme, il regroupe 10 à 13 % des musulmans et se compose de plusieurs branches, chacune avec ses particularités. Comprendre le sunnisme et le chiisme est crucial pour appréhender la profondeur et la complexité de l’islam.

Introduction à l’Islam

L’Islam, religion monothéiste, émergea au VIIe siècle en Arabie grâce à *Mahomet*. Il est vu comme le dernier messager de Dieu. La formation d’une communauté musulmane fut le résultat direct de ses directives, s’articulant autour de la foi en Allah.

En 2015, environ 1,8 milliard de personnes étaient musulmanes, soit 24% de l’humanité. Ceci fait de l’Islam la seconde religion la plus répandue après le christianisme. L’histoire de l’Islam a été caractérisée par la préservation fidèle de la Sunna, ce qui a joué un rôle crucial pour définir le mode de vie musulman.

Les musulmans se répartissent principalement en deux branches : environ 90% sont sunnites et 10% chiites. Malgré ces différences, les fondements de leur foi restent identiques, incluant un respect profond pour les enseignements de Mahomet.

Les piliers de l’Islam façonnent les pratiques et croyances musulmanes, englobant la foi en un Dieu unique, la prière, l’aumône, le jeûne, et le pèlerinage à La Mecque. Comprendre ces éléments essentiels permet d’accéder à une connaissance plus approfondie de l’Islam.

Origine du mot musulman

Le terme musulman trouve ses origines dans la langue arabe, dérivant de « muslim ». Cela signifie « celui qui se soumet ». Cette étymologie éclaire la philosophie de l’islam, centrée sur la soumission à Dieu. C’est une notion clé qui imprègne les croyances et pratiques des fidèles.

Au Moyen Âge, on appelait les musulmans « sarrasins » ou « maures », des termes plus ethniques qu’identitaires. Le mot musulman s’est imposé en français au XVIe siècle, influencé par les interactions avec l’Empire ottoman. Cette période marque une reconnaissance accrue de cette communauté.

Le terme « mahométan » a été remplacé par « musulman ». Cela montre une préférence pour un terme respectant l’identité des croyants de l’islam. En France, on estime la population musulmane à plusieurs millions. Elle est principalement constituée de citoyens français, ce qui met en lumière la diversité de cette communauté.

L’évolution du terme musulman révèle les dynamiques de pouvoir et les identités culturelles. Elle souligne aussi la complexité de l’islam et son rôle dans le contexte français.

Les croyances fondamentales de l’Islam

Les principes de l’Islam sont au cœur de la foi musulmane. Ils se répartissent en six piliers, essentiels à notre spiritualité. Ces piliers forment le socle de notre vie religieuse. Jetons un regard sur ces fondements :

  • La foi en Allah : Reconnaître Dieu comme unique est crucial pour les musulmans.
  • Les anges : Il est vital de croire en ces êtres et leur influence sur nous.
  • Les livres révélés : Les textes sacrés, incluant la Torah, les Psaumes, l’Évangile, et le Coran, guident notre chemin.
  • Les prophètes : Honorer les envoyés de Dieu, avec Mohammed comme le final, est obligatoire.
  • Le jour du jugement : Nous serons tous évalués sur nos actes en ce monde.
  • Le destin : Comprendre que notre destin est entre les mains de Dieu est vital.

La pratique de l’islam implique des devoirs tels que les cinq prières journalières, ou Fara’idh. Elles sont notre lien quotidien avec Allah. La prière du vendredi à la mi-journée, salat al-juma’a, unit les musulmans, renforçant notre communauté.

La zakat aussi, une aumône obligatoire, soutient les moins fortunés. Elle symbolise plus qu’un geste de charité, étant calculée sur la fortune personnelle. Le Ramadan entraîne un jeûne du lever au coucher du soleil, pour se rapprocher d’Allah. Exceptions faites pour certains, comme les femmes enceintes.

Le hadjdj, ou pèlerinage à La Mecque, est indispensable pour ceux qui le peuvent. Ce pèlerinage accompli des rites qui renforcent la foi musulmane.

Deux types de musulmans

L’Islam se divise en deux branches principales : le sunnisme et le chiisme. Ces deux branches ont des croyances et des pratiques distinctes. Pourtant, elles reposent toutes deux sur le Coran et les enseignements de Mahomet. Les divergences entre sunnites et chiites concernent surtout le leadership et la direction spirituelle.

Le sunnisme

Le sunnisme regroupe 85 à 90 % des musulmans dans le monde. Ils reconnaissent les premiers califes comme dirigeants légitimes après Mahomet. Les sunnites suivent le Coran et la Sunna comme références de foi et de droit. Ils accordent une grande importance à la prière quotidienne, accomplie cinq fois par jour.

Le chiisme

Constituant environ 15 % de la population musulmane, les chiites vénèrent les douze imams. Ces derniers sont vus comme les héritiers spirituels directs de Mahomet, Ali étant le premier. Les chiites diffèrent des sunnites sur quelques pratiques rituelles spécifiques. Ils observent l’autoflagellation durant l’Achoura, un événement majeur de commémoration.

Types de musulmans

Histoire de la scission sunnite-chiite

La scission entre sunnites et chiites trouve son origine juste après le décès de Muhammad en 632. L’origine des divisions religieuses repose sur le débat de la succession, ayant mené à des conflits. Ces disputes ont marqué profondément l’Histoire sunnisme chiisme et continuent d’affecter notre époque.

Les premières querelles se concentrèrent autour du califat. Les supporters d’‘Alî, proche de Muhammad, arguaient que la direction devrait revenir à sa descendance directe. Par opposition, un autre groupe, futur sunnisme, plaidait pour un calife élu démocratiquement parmi les Quraish.

La division devint plus marquée sous le règne de Mu‘âwiya, en 660. Ce dernier a établi un système de succession dynastique, en choisissant son fils Yazîd. Cela a initié une ère de centralisation du pouvoir à Damas, sous les Umayyades, et a transformé l’Histoire sunnisme chiisme.

Aujourd’hui, les chiites forment 15 à 20% des musulmans, principalement localisés en Iran, Iraq, Pakistan et Inde. En Iran et au Liban, le chiisme est religion d’État. Toutefois, dans des nations majoritairement sunnites comme la Syrie, ils restent minoritaires.

Les différences entre sunnites et chiites

Dans l’Islam, les différences sunnites chiites se manifestent surtout dans la vision du rôle de l’imam. Cet aspect influence grandement les rites religieux et la structure sociale de chaque communauté. En tant qu’imam, clarifier ces nuances est crucial pour comprendre le leadership islamique.

Rôle de l’imam dans les deux branches

Les sunnites voient l’imam comme un guide spirituel, choisi par consensus pour guider prières et conseils. Cette sélection repose sur l’accord de la communauté, mettant en valeur l’importance démocratique. Ici, bien que l’imam soit crucial, il n’a pas de pouvoir divin.

Chez les chiites, l’imam est considéré comme un descendant direct de Muhammad, doté d’une autorité divine. Ce leader est censé posséder des qualités spirituelles et morales hors du commun. Cette différence marque profondément les différences sunnites chiites dans la vision du leadership.

La perception du rôle de l’imam affecte tant la pratique religieuse que l’organisation sociale. Dans les milieux chiites, l’imam est souvent une figure centrale, son interprétation des textes dirigent la communauté.

Différences sunnites chiites

Les différences sunnites chiites vont au-delà de simples interprétations théologiques, elles modifient la structure de la communauté musulmane. Ces distinctions apportent de la richesse à l’Islam, soulignant l’importance du dialogue et du respect mutuel. Pour plus de détails, visitez ce lien.

La répartition géographique des musulmans

Comprendre la répartition musulmane aide à saisir les diversités culturelles et religieuses de l’Islam. J’y réfléchis souvent. Les différences entre sunnites et chiites reflètent leurs histoires respectives. Ainsi que leurs croyances distinctes.

Les pays à majorité sunnite

Environ 87,4% des musulmans à travers le monde sont sunnites. On note parmi eux :

  • Arabie saoudite
  • Égypte
  • Turquie

Ces pays démontrent l’impact profond du sunnisme, tant sur le plan religieux que politique. L’islam y est intégré à la vie de tous les jours. Les valeurs sunnites sont enseignées partout, renforçant leur cohésion culturelle.

Les pays à majorité chiite

Les pays chiites, quoique plus rares, ont une tradition et une passion religieuse uniques. On y trouve notamment :

  • Iran
  • Irak
  • Bahreïn

En Iran et Irak, les chiites sont majoritaires. Leurs croyances et rituels, marqués par le passé perse, diffèrent nettement des sunnites. La distribution musulmane montre la richesse de l’Islam, souvent évoquée dans les débats géopolitiques.

Les écoles de pensée dans le sunnisme

Le sunnisme regroupe entre 85 % et 90 % des musulmans du monde. Il est défini par quatre écoles majeures. Ces courants offrent diverses lectures et pratiques, permettant aux sunnites de s’adapter aux évolutions culturelles. On distingue l’hanafisme, le malikisme, le chaféisme, et le hanbalisme.

L’école hanafite

L’école hanafite, la plus ancienne et la plus répandue, marque sa présence en Asie et au Moyen-Orient. Elle est appréciée pour sa flexibilité et l’encouragement du raisonnement autonome, permettant une interprétation dynamique du Coran. Pour explorer les principes de l’hanafisme, cliquez ici.

L’école malikite

Le malikisme dominante en Afrique du Nord et en Afrique de l’Ouest, valorise les traditions de Médine. Il s’articule autour des coutumes locales, enrichissant l’islam tout en restant fidèle à ses racines. Les règles de Médine sont considérées comme une référence par les malikites.

L’école chaféite

Présente en Égypte, au Yémen, et en Asie du Sud-Est, l’école chaféite analyse traditions orales et écrites. Elle met un accent particulier sur la Sunnah, guidant les fidèles dans leur compréhension de la loi islamique. Cette rigueur est cruciale pour aborder la jurisprudence islamique.

L’école hanbalite

Moins répandue, l’école hanbalite influence surtout la péninsule arabique. Elle est connue pour son suivisme strict des textes et rejette les opinions personnelles. Son interprétation conservatrice renforce une identité particulière au sein de la communauté hanbalite.

Les courants dans le chiisme

Le chiisme constitue une composante majeure de l’Islam, avec près de 10 % des musulmans mondiaux. Il se fragmente en diverses branches distinctes. Les trois branches chiites principales sont le chiisme duodécimain, l’ismaélisme et le zaydisme. Chacune apporte une interprétation singulière aux textes islamiques, contribuant à l’enrichissement de la tradition chiite.

Le chiisme duodécimain

La branche duodécimaine domine le chiisme. Ses fidèles admettent la légitimité de douze imams issus d’Ali et de Fatima. Ils voient ces imams comme des piliers spirituels et politiques infaillibles. En Iran, cette foi est devenue religion officielle, soulignant son influence notable.

L’ismaélisme

Dans le spectre chiite, l’ismaélisme reconnaît uniquement sept imams. Cette communauté a marqué le Proche-Orient, l’Inde, et certaines zones d’Afrique orientale. Elle est célèbre pour son histoire riche, marquée par les dynasties Fatimides en Afrique du Nord et en Égypte du Xe au XIIe siècle.

Le zaydisme

Quant au zaydisme, il se distingue par l’acceptation de cinq imams. Les adeptes se trouvent surtout au Yémen, illustrant une croyance unique au sein du chiisme. Cette diversité de croyances enrichit la communauté musulmane mondiale, témoignant de la richesse du chiisme.

Les tensions religieuses dans le monde musulman

Les tensions religieuses séparent sunnites et chiites dans la sphère musulmane. Bien que partageant des piliers de foi communs, leurs divergences autour de l’autorité créent des frictions. L’Iran chiite et l’Arabie saoudite sunnite sont au cœur de ces disputes. Leur compétition amplifie les discordes régionales.

Les conflits sunnites chiites dépassent souvent le cadre religieux, se transformant en luttes pour le pouvoir. L’intervention américaine en Irak en 2003 a vu des sunnites s’allier à des groupes extrémistes. Cette alliance a contribué à complexifier la situation avec l’ascension de l’État islamique, souhaitant établir un califat sunnite.

Il est crucial de reconnaître la profondeur historique de ces tensions. Elles sont ancrées dans des sentiments d’injustice et des batailles pour l’influence. La polarisation induite par certains leaders rend la recherche d’unité ardue.

Conclusion

En conclusion, comprendre les sunnites et les chiites, leurs croyances et pratiques, est crucial pour le dialogue interreligieux. Cette diversité de l’Islam enrichit la foi et favorise la paix entre les communautés. Chaque branche, avec sa richesse théologique et historique, mérite notre attention et notre respect.

Je vous exhorte à continuer à apprendre. Cette quête de savoir est la base d’une société en harmonie. Chaque musulman contribue à cette mission collective. Reconnaître nos différences tout en découvrant ce qui nous unit est essentiel. Ainsi, nous pouvons viser un futur marqué par l’entente, la tolérance et le respect mutuel.

Je vous invite à chercher des sources d’information qui nous rapprochent. En s’engageant dans l’apprentissage et le dialogue, nous transformons la diversité islamique en atout pour toutes les communautés. Ensemble, nous œuvrons pour une paix indispensable aujourd’hui. Pour plus d’infos, je recommande cet article sur l’Antichrist dans l’Islam.

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